Ossip Zadkine abandonna ses travaux dans le jardin de son studio parisien de la rue d'Assas pendant un certain temps aux côtés d'autres sculptures, ce qui explique qu'elle soit grandement abîmée. Gravée sur la surface d'un tronc, les silhouettes sont représentées à l'aide de courbes et de contre-courbes tout au long de sa circonférence, épousant alors ses formes. Cette oeuvre comporte des caractérisations slaves -  les yeux en amande est l'une d'entre elles - et est carctéristique d'un goût pour l'art primitif, qui, selon Gauguin, est adopté et réinterprêté constamment par tous les artistes modernes. Par certains aspects, l'oeuvre évoque également l'art romain. Les thèmes "païens" des récoltes et de la danse ont été abordés par la plupart des artistes modernes, Matisse étant le plus connu. Cette oeuvre relate "l'ancienne tradition de ces sculpteurs sur bois et sur pierre, qui, ayant quitté la forêt, donnèrent libre court  leur rêves d'oiseaux géants et d'arbres gigantesques", affirmait Zadkine dans ses mémoires.

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